lundi 1 juin 2015

Naïma Iratni. Présidente de l’association Maison de l’Algérie ; «Nous souhaitons l’assouplissement des procédures

 
 Naïma Iratni
- En quoi consiste le projet de l’association Maison de l’Algérie ?
Je rappelle que Maison de l’Algérie  est une association créée en 2010 en France. Son objectif est la promotion et le soutien des projets économiques, touristiques, technologiques, intellectuels… dans un esprit de réciprocité entre les deux sociétés civiles algérienne et française. Nous voulons surtout amorcer une dynamique de rapprochement entre les jeunes entrepreneurs des deux rives.
Nous  avons créé le projet «Pont d’intelligence», qui s’articule autour de trois actions principales : le développement du tourisme, de l’économie et de la culture. Ce projet vise à faire découvrir aux jeunes binationaux les atouts et les potentialités d’investissement que recèle leur pays d’origine.
- Quelles sont les contraintes que rencontrent ces jeunes entrepreneurs ?
Tout d’abord nous étions confrontés à la complexité de la législation algérienne. Il y a l’obligation de résidence pour les binationaux. C’est une bataille qu’on a gagnée, puisqu’en  janvier 2015, l’obligation a été levée. Les jeunes binationaux peuvent bénéficier des dispositifs de l’Ansej et de l’ANDI. Les jeunes entrepreneurs algériens et binationaux n’ont aucun espace de rencontre. Nous voulons une nouvelle génération d’entrepreneurs. C’est ce que nous comptons concrétiser via le club «Génération entrepreneurs en Algérie».
- Qu’attendez-vous des autorités algériennes ?  
Nous leur demandons d’accorder beaucoup plus de facilités à ces jeunes. Nous souhaitons  l’assouplissement des procédures administratives. Nous appelons particulièrement les walis à s’impliquer davantage dans ce processus et à accompagner les jeunes entrepreneurs algériens et binationaux pour concrétiser leurs projets. Des projets stratégiques pour l’Algérie de demain sont entre les mains de ces jeunes.
O. A
EL WATAN

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire