lundi 27 avril 2015

CRÉDIT À LA CONSOMMATION Comment éviter le surendettement

Les prêts bancaires accordés, pourront financer la totalité du prix du produit national acheté
Une instrumentation sera mise en place pour vérifier les capacités de remboursement de l'emprunteur.
Les banques disposeront d'une totale liberté pour l'octroi d'un prêt de consommation qui pourrait atteindre 100% du produit national acheté, a assuré le directeur de la réglementation et des affaires juridiques auprès de ce ministère, El Hadi Bakir..
Ce haut responsable du ministère du Commerce, a indiqué que les prêts bancaires accordés dans le cadre du crédit à la consommation, pourront financer la totalité du prix du produit national acheté par l'emprunteur et seront assortis de taux d'intérêt non bonifiés, ce, sans qu'aucune «quotité finançable n'ait été retenue». Afin de s'assurer de la solvabilité du consommateur-emprunteur, les banques vont mettre en place une instrumentation leur permettant de vérifier si le client dispose suffisamment de capacités de remboursement du crédit demandé. Les revenus de l'emprunteur devront assurer le remboursement du crédit durant les délais fixés par le décret exécutif relatif au crédit à la consommation. Sa durée est supérieure à trois mois et ne devrait excéder en aucun cas les soixante mois.
Se prononçant sur les taux d'intérêt qui seront appliqués à ces crédits dédiés exclusivement aux produits nationaux, El Hadi Bakir a indiqué qu'ils seront fixés par les banques selon la réglementation en vigueur. Il expliquera qu'étant des crédits libres, ces prêts «ne bénéficieront pas d'une bonification particulière de l'Etat».
Bakir a par ailleurs ajouté à l'APS, que tous les produit fabriqués ou assemblés en Algérie sont concernés par cette nouvelle disposition. Sur ce point, il a fait savoir que l'exigence d'un «taux d'intégration précis, pour définir les produits concernés par le crédit à la consommation», a été supprimée.
Les entreprises éligibles au crédit à la consommation sont celles qui exercent une activité de production ou de service sur le territoire national, et qui produisent ou assemblent des biens destinés à la vente aux particuliers ou a des revendeurs qui les vendent avec facturation. «Le champ est ouvert à toutes les entreprises productrices nationales afin de ne pas affaiblir le dispositif mis en place mais aussi pour encourager les industries naissantes et relancer la production nationale», a encore défini Bakir. Cependant, des taux d'intégration pourraient être fixés, plus tard, pour certains produits, avance-t-il. «Au besoin, dit-il, si nous identifions un produit qui nécessitera un taux d'intégration précis, un dispositif réglementaire sera défini par des arrêtés ministériels pour en fixer le taux». Avalisé récemment par le gouvernement, le décret exécutif relatif au crédit à la consommation sera mis en oeuvre dès sa publication au Journal officiel prévue avant juin prochain. Une «Centrale des risques» a été juridiquement déjà créée pour accompagner le crédit à la consommation a encore le commis de l'Etat. Son rôle est d'assurer de la solvabilité de tout postulant au crédit afin de réduire, voire éliminer tout risque d'impayé ou de surendettement de l'emprunteur.
Rassurant, quant à la réussite de cette opération espérée par nombre de citoyens, Bakir a indiqué que «tout le dispositif est fin prêt pour le lancement du crédit à la consommation».
L'expression

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