mardi 7 avril 2015

Ces entrepreneurs algériens de moins de 40 ans à suivre !

En se lançant dans l’entrepreneuriat ou en débutant sa carrière, il n’est pas rare que l’on trouve des modèles charismatiques à suivre. Si Isaad Rebrab, Slim Othmani ou autres Karim Oumnia continuent d’en inspirer plus d’un, ils donnent peu à peu le flambeau du leadership à une nouvelle génération d’entrepreneurs, qui montrent les crocs très tôt.
Lumière sur une vingtaine d’entrepreneurs algériens de moins de 40 ans dont vous entendrez parler – et de plus en plus- à l’avenir.
Monde de la Communication :
Mahrez Rabia (30 ans)
Mahrez-Rabia
Après de nombreuses années passées à la Chaîne 3 et Canal Algérie, l’animateur de 30 ans décide en 2014 d’ajouter une corde à son arc et ce, en lançant LaFabrik Prod, une entreprise de communication et d’événementiel.
Avec 2 événements ramadanesques réussis et des clients tels que le Musée du Bardo, Venus et Chevrolet, le pari semble être relevé pour celui qui gagne sa place dans le monde de la communication DZ après l’avoir acquis dans les médias.



-Leïla Akli (34 ans)Leïla-Akli
2015 sera l’année des Relations Publiques 2.0 ou ne sera pas ! En lançant « Pi relations publiques » en 2013, Leïla Akli avait une idée simple derrière la tête : vulgariser les relations publiques actuelles et expliquer leur importance aux marques algériennes. Oriflame, Wiko ou encore Siemens ne s’y trompent pas et lui confient leur communication à l’externe. Gageons que ce n’est pas prêt de s’arrêter pour la deuxième année d’exercice de l’entreprise.
Arts : 
Walid Maïreche (28 ans)

walid-maïreche
Ce photographe n’est pas inconnu des marques (Djezzy pour ne citer qu’elle), pour qui il shoote à tout-va depuis 2009. À son compte au WM Studio, Walid Maïreche est aujourd’hui LE photographe incontournable de sa génération. Pas mal pour un entrepreneur de 28 ans !
Saïd Aït Ali Saïd (33 ans) et Fouad Bestandji (36 ans) :
Said Aït Ali Saïd
Toujours dans la photo, l’agence de photographie Capsa Pictures perce dans le milieu des affaires et du sport, en couvrant nombre d’événements locaux, à l’imagedu Festival de la Bande Dessinée d’Alger (FIBDA). Saïd Aït Ali Saïd, 33 ans, et Fouad Bestandji, 36 ans, les fondateurs de l’entreprise, suivent leur petit bonhomme de chemin, en vulgarisant l’importance de la photographie.
Mobile et Web
Ryad Oussedik (35 ans)
Ryad-Oussedik
À la tête de NovaSup, éditeur d’applications et de solutions mobiles, Ryad Oussedik est derrière les liftings de « La Tribune », « Liberté » et d’autres journaux algériens. Cet entrepreneur de 35 ans ne s’arrête pas là et a lancé sa filiale Applinova l’an passé, au travers d’une campagne publicitaire bien pensée.
Lotfi-RamdaniLotfi Ramdani (34 ans) : 
S’il est un secteur au cœur de l’actualité en Algérie, c’est bien celui de l’immobilier, et cela n’a pas échappé à Lotfi Ramdani, fondateur du 1er site dédié au logement :Lkeria.com. Après 6 ans d’existence, ce dernier culmine à 900 000 visites par mois et compte bien être aux avant-postes en 2018, fin annoncée de la crise du logement en Algérie.
Conseil : 
mohamed-skander
Mohamed Skander (33 ans)
Et si un cabinet algérien de Conseil et de Stratégie pouvait rivaliser avec les Big Four ? C’est le pari que s’est lancé Mohamed Skander, DG de BraveHill. Basée en Suisse en 2010 et à Alger depuis 2013, la société a déjà à son compte une dizaine de collaborateurs ainsi qu’un porte-feuilles clients où de grandes multinationales figurent.
Les jeunes entrepreneurs algériens qui font ou feront parler d’eux sont présentésdans la seconde partie de l’article qui leur est consacré.
Industrie :
Sahbi-othmani

Sahbi Othmani (38 ans)
À 38 ans,  Sahbi Othmani est aujourd’hui le plus jeune Directeur Général d’un groupe industriel en Algérie. Le groupe « Nouvelles Conserveries Algériennes-Rouiba » (NCA ROUIBA) repose désormais sur ses épaules, après que son cousin, Slim Othmani, lui ait passé le flambeau il y a de cela un an. Fraîchement entré en bourse et parmi les leaders de son segment, Rouiba a bien l’intention de garder sa stature et compte sur Sahbi pour réaliser cet objectif.
Recrutement et Conseil :
Lamia Zeroug (36 ans) :
Le recrutement de hauts profils, Lamia Zeroug s’y connait. Diplômée en business management, cette native d’Alger fait une partie de sa carrière au Luxembourg avant de rentrer en Algérie et fonder son cabinet de conseil en 2009. Son nom :Global Talent Consulting. Après 6 ans à conseiller et à chasser des têtes pour les plus grandes marques en Algérie, le cabinet a attiré le regard du groupe Alexander Hughes et est désormais son représentant en Algérie.
Tarik Metnani et Louai Djaffer (38 ans) :
Louai-djaffer
Rentrés il y a 10 ans en Algérie après des études en France, Louai Djaffer et son associé Tarik Metnani sont derrière 3 succès de la toile algérienne : Kherdja,Formation dz et Emploitic.
Le dernier cité est aujourd’hui une entreprise à part, qui a pour mission de connecter recruteurs et demandeurs d’emplois, gros contingent des 900 000 visites mensuelles du site.
2015 promet de la nouveauté avec le lancement de la version 3.0 du site Emploitic le 3 février, avec pour mission à peine voilée de consolider la place occupée de leader du recrutement en ligne en Algérie.
Médias :
Nora Zeghli (31 ans)
À une époque où le magazine papier a une longévité réduite, Nora Zeghili lance fin 2013 l’entreprise « Plurielles », éditrice de « Hawa », un magazine féminin qui veut bousculer le paysage médiatique.
Des collaborations avec des artistes algériens, des dossiers de fond et des partenariats plus tard, le bilan est dans le vert pour cette boule d’énergie de 31 ans qui ne compte pas s’arrêter avant d’avoir détrôné Dzeriet, leader du segment.
Informatique et Formation :
Bilal Kalem (29 ans) :
Bilal Kalem
L’intégration de solutions open source, c’est son dada ! Lui, c’est Bilal Kalem, qui du haut de ses 29 ans, gère DzIntégrateur, entreprise avec deux pôles distincts : la virtualisation et l’intégration de solutions open source ainsi que la formation avec l’offre « Formini ». Parmi ses clients, citons : Algérie Télécom, la SEAAL, Djaweb…et la Présidence de la République. Qui dit mieux ?
Djamel Zahal (29 ans) :
djamel-zahal
L’application mobile d’Emploitic ? C’est lui. Celle des petites annonces du Figaro ? Encore lui. Djamel Zahal est décidément partout. Cet entrepreneur de 29 ans est le fondateur de DZMob, une entreprise de création de solutions mobiles basée à Alger et à Paris.
Au bout d’une année d’existence, la startup emploie déjà 7 personnes. À DZMob, on ne connait pas la crise !

AILLEURS :

Il y a aussi ces entrepreneurs algériens qui font le bonheur d’autres nations, sans pour autant couper le cordon avec l’Algérie. Petit florilège :
Ismaïl Salhi (31 ans) :
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Installé depuis 6 ans en France et depuis peu aux USA dans un incubateur de Boston, Ismail Salhi est le papa de Qleek, une startup qui a pour but…de matérialiser vos chansons. Avec des objets en bois où une puce RFID est intégrée, votre musique (CD, Deezer, Youtube…) sera à transporter partout et à échanger à l’envie.
Retenez son nom, vous en entendrez parler !
Nazim Damardji (34 ans)
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Cut The Rope, vous y jouez ? Nazim, lui, s’occupe de sa communication. Il s’occupe également de celle de Hotels.com. Mais ce travail est fait à travers Fabriq Public Relations, compagnie qu’il a fondée l’an passé à Paris. Natif d’Alger, ce passionné de technologies n’exclue pas d’avoir un pied et une filiale en Algérie.
Ryadh Dahimene (27 ans) :
Ryadh-Dahimene
Papa de Jib.li, plateforme qui met en contact des gens qui voyagent et des utilisateurs qui veulent envoyer des colis (l’idée du site est inspirée de la phrase fétiche de familles algériennes dans les années 90 lorsque l’un de ses membres voyageait à l’étranger), Ryadh Dahimene est aussi derrière Think.It, entreprise de solutions tech basée à Alger et à Paris.

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