lundi 13 avril 2015

BERNARD EMIÉ RAPPELLE LES PROJETS INITIÉS PAR JEAN-PIERRE RAFFARIN Fabius et Macron en Algérie en mai prochain

Laurent Fabius - Emmanuel Macron
Cette visite intervient après celle du secrétaire d'Etat aux Anciens combattants, Jean-Marc Todeschini, les 19 et 20 avril.
L'ancien Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, également président de la commission des Affaires étrangères, de la défense et des Forces armées du Sénat, effectue depuis samedi dernier, une visite de trois jours en Algérie à l'invitation des autorités algériennes.
Lors de sa visite à Alger, le sénateur français aura des entretiens avec des hauts responsables de l'Etat, dont le président du Conseil de la Nation, M Bensalah, le président de l'APN, M.Ould Khelifa, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal et le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel.
Ces entretiens porteront sur les relations algéro-françaises d'ensemble et la situation au Sahel. Cette visite reflète la qualité exceptionnelle de la relation bilatérale et le dialogue permanent entre la France et l'Algérie sur l'ensemble des questions régionales et internationales, illustrés notamment par la visite à Paris la semaine dernière du ministre des Affaires étrangères M.Ramtane Lamamra. Dans son intervention prononcée à l'occasion de cette visite, Son Excellence, l'ambassadeur de France en Algérie, Bernard Emié, a rappelé les différents projets initiés en Algérie par M Raffarin. Il a souligné également la fréquence des visites de haut niveau effectuées de part et d'autre.
Dans ce contexte, il a fait savoir qu' «il s'apprête à accueillir, les 19 et 20 avril, le secrétaire d'Etat aux Anciens combattants et à la Mémoire, Jean-Marc Todeschini». Au mois de mai, ce seront, «le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius et le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron qui seront présents à Alger dans le cadre d'un point d'étape du Comité mixte économique franco-algérien après celui de novembre 2014». Il cite aussi deux projets emblématiques symbolisant la démarche «gagnant-gagnant», entre les deux parties, en l'occurrence, l'usine de production de Renault à Oued Tlélat, inauguré en novembre dernier. Il s'agit également du projet Sanofi de fabrication de médicaments de Sidi Abdallah, qui devrait entrer en production en décembre prochain et qui devrait permettre de produire 80% du volume des produits distribués par Sanofi en Algérie.
Le travail tenace de M. Raffarin en Algérie a permis, selon M. Emié «de développer nombre d'autres partenariats de longue durée». Il a également contribué à «résoudre de nombreux contentieux dont la persistance pesait sur le climat des affaires et la capacité des entreprises françaises à opérer sereinement en Algérie».
L'ambassadeur a rendu aussi hommage à Jean-Louis Bianco, nommé par le gouvernement français pour poursuivre l'expérience réussie de M. Raffarin, dont l' engagement à développer les relations économiques entre les deux pays a permis de faire progresser les partenariats industriels franco-algériens.
La dernière visite de M.Bianco, en Algérie, en février dernier, a permis d'identifier de nombreux chantiers d'avenir, dans les secteurs les plus stratégiques pour l'Algérie comme pour la France: l'agriculture, les transports, le logement, ou encore le numérique.
Une filière ferroviaire autour de l'usine de tramways d'Alstom, sera inaugurée par Laurent Fabius et Emmanuel Macron le 12 mai prochain. Ces projets de partenariat, constituent des défis communs que les deux pays rencontrent.
Jean-Pierre Raffarin a accompagné le président français, François Hollande, lors de sa visite d'Etat en 2012, notamment dans le cadre de la mission d'envoyé spécial pour les relations économiques bilatérales que le président Sarkozy lui avait confiée en mars 2010.
Les entretiens ont porté sur les relations algéro-françaises d'ensemble.
L'expression

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