mardi 10 mars 2015

Industrie dU logement, AGEA : encourager les entreprises algériennes

L’Association générale des entrepreneurs algériens (AGEA) a organisé, hier, une rencontre d’évaluation  de ses activités avec les présidents des bureaux de wilaya.
Lors de cette réunion, les entrepreneurs ont examiné les différents problèmes rencontrés dans le domaine du BTPH. Le président de l’AGEA, M. Mouloud Kheloufi, a exprimé sa pleine  satisfaction quant aux efforts déployés par le gouvernement pour la concrétisation de certaines décisions prises lors de la précédente tripartite. Pour la prochaine tripartite, a-t-il  souligné, «notre association, en collaboration avec les autres associations et organisations patronales procéderont à la mise en place d’une liste de propositions unique». Mettant l’accent, à cette occasion, sur l’industrie du bâtiment, Mouloud Kheloufi a insisté sur le fait que ce domaine doit être assuré à 100% par des entreprises locales.  Nous n’avons pas besoin, a-t-il indiqué, «d’un partenaire étranger pour faire l’industrialisation du bâtiment.
Nous sommes capables d’ouvrir des unités de fabrication, tout comme nous sommes capables d’atteindre dans chaque unité un niveau de production de plus de 2 mille logements par an», ajoutant : «Si on arrive à la création d’une dizaine d’unités au niveau national, nous allons certainement répondre à la demande du marché local.» Pour appuyer ses dires, il a souligné que, «depuis le tremblement de Chlef, nous fabriquons des logements préfabriqués. La question de la création de ces unités n’est pas un problème, ce qui est nécessaire, pour l’instant, est que le ministère de l’Habitat signe des conventions de 5 ans avec ces unités afin de leur garantir la vente, pour qu’elles puissent rembourser leurs  dettes». Mettant à profit cette occasion, le président de l’AGEA a souligné qu’ «il est important de maintenir la règle 51/49, car celle-ci est un moyen pour protéger notre économie et notre entreprise». S’agissant du domaine de l’importation, il fait savoir que celui-ci devrait être fait uniquement par les Algériens.
«Ce n’est tout de même pas un étranger qui va importer les produits dont nous avons besoin», a-t-il dit, insistant, à  cet effet, sur la nécessité pour le gouvernement de n’autoriser que les Algériens pour exercer cette activité. Mouloud Kheloufi n’a pas manqué d’évoquer la question des produits contrefaits, en indiquant qu’«il est temps également à l’État, notamment le ministère du Commerce, pour la mise en place des moyens nécessaires, à l’exemple d’un laboratoire de contrôle des produits importés», surtout que notre marché, a-t-il précisé, «est inondé par ces produits».
Le président de l’AGEA a annoncé, par ailleurs, que le ministère de l’Habitat est en train de préparer  une troisième short-list, afin d’alléger les conditions d’accès aux entreprises nationales dans les cahiers des charges. Il y a lieu de noter que cette short-list rentre dans le cadre du soutien de l’État aux entreprises nationales du bâtiment, afin de les aider à augmenter leurs capacités, en utilisant des moyens et des produits nationaux.
EL MOUDJAHID

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire