vendredi 20 mars 2015

Industrie : Création de quatre écoles Knowlege Management


La mise en place de ce comité, intervenue avant-hier, lors d’une réunion présidée par le ministre de l’Industrie et des Mines, signifie que le secteur «a franchi une étape difficile de la conception du projet», et marque, ainsi, l’entame de la «phase pratique de sa mise en œuvre», a déclaré M. Abdesselam Bouchouareb.
Ce dernier a rappelé que la politique de relance industrielle s’est traduite par la réorganisation du secteur public marchand sur la base d’une réflexion qui a également impliqué le secteur privé, représenté, d’ailleurs, au sein du comité. Dans ce sillage, «les réformes que nous engageons ne se limitent pas aux seuls aspects organisationnels, sinon elles seraient de faible portée». En fait, la nouvelle approche devra prendre en compte les «réalisations managériales en vigueur dans le monde», a indiqué le ministre.
Dans cette optique, l’entreprise, vecteur de croissance, sera placée au cœur de la démarche préconisé, l’autre dimension étant le savoir en tant que moteur de développement, a affirmé M. Abdesselam Bouchouareb. En effet, la stratégie mise en œuvre vise à «encourager les entreprises à construire de puissantes infrastructures pour l’apprentissage», dans le souci d’une «intégration en permanence des connaissances nouvelles et la mise à niveau du personnel». Une démarche qui veut que ces entreprises soient en relation avec les universités pour bénéficier de leurs compétences et de leur savoir-faire et aller, ainsi, vers l’innovation et le renouvellement de la connaissance. Une perspective, a ajouté le ministre, qui devra «porter l’entreprise au niveau d’une entreprise apprenante», en permanence, qui ne doit ne pas se limiter à cumuler les métiers.
En fait, l’objectif est de «mettre en œuvre des logiques structurantes de knowlege management» à même de renforcer les entreprises dans leurs métiers initiaux et leur permettre d’optimiser leur compétitivité. Cette dynamique de «production du savoir» devra constituer, en définitive, une impulsion à cette expérience que le département de l’Industrie entreprend de mettre en œuvre avec le concours des compétences nationales, notamment celles installées à l’étranger. Dans ce processus, a affirmé le ministre, la corporate university constituera un accompagnement dynamique à l’entreprise «qui ne doit pas rester figée». Par conséquent, «le comité doit aller vers des actes formels pour la création des sept Corporate university prévues et la définition d’un plan d’action appelé à intégrer cette dernière. En somme, il faudra placer l’entreprise «au cœur du marché», recommande le ministre. Dans cette optique, mettra en avant l’intérêt  accordé à l’entreprise privée comme partie prenante dans la stratégie industrielle.  Exprimant toute l’importance vouée à ce projet innovant, le comité de pilotage a été instruit par le ministre pour procéder sans délai à la mise en place de ses structures, la finalisation des aspects juridiques et la désignation des chefs de projets pour chacune des quatre écoles prévues en partenariat avec des institutions françaises.
EL MOUDJAHID

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