jeudi 19 mars 2015

18E SALON INTERNATIONAL D'ALGER L'automobile dans tous ses états

Une vue du dernier Salon
L'événement demeure une occasion unique pour les patrons des concessions car il leur permet de réaliser quelque 30% en valeur de leurs transactions sur l'année.
L'ouverture de la 18ème édition du Salon international de l'automobile d'Alger SIA également désigné par Auto Expo, prend effet aujourd'hui. Cette manifestation économique et commerciale d'envergure, car classée deuxième en importance après la Foire internationale d'Alger FIA, s'étalera sur onze jours pleins, au grand bonheur des familles et des nombreux visiteurs et clients qui s'autoriseront le rêve et l'achat en cette occasion. Ce rendez- vous des quatre roues est co-organisé par la Safex et l'Ac2a, respectivement la Société algérienne des foires et exportations qui abrite d'ailleurs la manifestation et l'Association des concessionnaires automobiles d'Algérie. Fait inédit, l'Association de protection et d'orientatin du consommateur et son environnement (Apoce) se joint cette année à ces deux partenaires, l'objectif étant de rassurer les potentiels acquéreurs de véhicules neufs, affirme M.Zebdi, président de l'association qui évoque le slogan «Pour un achat sans risques». Alors que le SIA commence déjà à attirer les premières foules de citoyens, M.Mourad Oulmi, président de l'Ac2a et non moins patron de Sovac, représentant officiel et exclusif du groupe automobile allemand Volkswagen en Algérie, rappelle que «le SIA dont la durée est exceptionnellement allongée en 2015, réunit toutes les conditions possibles, grâce à l'aide de la Safex, pour assurer un accueil idéal au public».
Le même responsable a en outre évoqué le partenariat Safex-Ac2a et Apoce, afin de mieux souligner le caractère hautement professionnel que revêt désormais le SIA. «Nous ne voulons plus être perçus comme de simples vendeurs mais comme des créateurs d'emplois et des promoteurs des nouvelles normes charriées par le nouveau cahier des charges relatif à l'activité des concessionnaires», a-t-il poursuivi.
Certes, l'événement automobile demeure une occasion unique pour les patrons des concessions car il leur permet de réaliser quelque 30% en valeur de leurs transactions sur l'année, estime-t-on. Encore une fois, l'on promet que les promotions et les nouveautés seront au rendez-vous, puisque nombreuses sont les marques qui révèleront des modèles en deuxième mondiale tout en proposant des prix alléchants sur quelques autres existants. Sovac, qui a dans son escarcelle Volkswagen, Volkswagen Utilitaire, Audi, Seat, Skoda et Porsche, autant que les marques françaises à l'instar de Citroën et les marques asiatiques comme Toyota et Nissan annonce déjà la couleur et met en scène ses produits qui ne manqueront pas de susciter, de plus belle, un engouement certain. Interrogé sur quelques potentiels irrégularités et dépassements dont pourrait être victime le consommateur algérien, notamment sur le plan du service au client, à commencer par la livraison, M.Oulmi a affirmé que le marché automobile en Algérie mûrit, et ce type d'anomalie demeure infime, du moins il n'est pas le propre des concessionnaires regroupés au sein de l'Ac2a. Interpellé sur l'existence de véhicules de plus de quatre ans d'âge dans les showrooms des concessionnaires, l'orateur a soutenu que ces cas sont rares. «Tout chef d'entreprise qui se respecte n'a pas recours à cette pratique. Les services des impôts sont là et procèdent à l'évaluation des stocks, si ce phénomène existe, il demeure très marginal», dit-il.
A en croire les observateurs, le décret du mois de février 2015 est très clair au sujet de la définition d'un véhicule neuf, et précise qu'entre la production et la commercialisation d'un véhicule la durée ne saurait excéder une année. Aussi, le président de l'Ac2a, s'interroge-t-il à ce titre: «Les adhérents de l'association des concessionnaires sont connus à qui alors sont attribués les autres agréments?»
Les membres de l'Ac2a se réjouissent en tout cas de l'instauration de nouvelles normes, particulièrement celles relatives à la sécurité embarquée par les voitures, dont le nombre d'airbags qui passe à quatre (4). «Le conducteur algérien, quel que soit son statut, a droit à la sécurité, et il est de notre rôle de le conseiller en ce sens.» explique M.Oulmi qui rappelle que les médias autant que l'association qu'il préside se doivent de collaborer avec les pouvoirs publics afin de hisser le niveau de qualité des berlines vers le haut.
L'expression

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