mercredi 4 février 2015

RETOUR SUR L'ÉLIMINATION DE L'EN DE LA CAN 2015 Les Verts pas encore mûrs!

Brahimi a subi un traitement spécial de la part des Ivoiriens
Christian Gourcuff a certainement appris à ses dépens tous les aléas qui caractérisent souvent une phase finale de coupe d'Afrique.
L'EN s'est finalement inclinée avant-hier soir à Malabo contre la Côte d'Ivoire, au terme d'un quart de finale qui n'a malheureusement pas connu une issue heureuse pour les Verts, et que le sort a encore maudit. Une rencontre très difficile, et surtout très accrochée de bout en bout, dirigée de surcroit par un arbitre gambien qui a trop souvent fermé les yeux sur les multiples agressions physiques, commises sur les joueurs algériens, notamment sur Sofiane Feghouli.
Le combat physique imposé aux Fennecs par les Eléphants ivoiriens, a fini par être payant devant un Onze algérien qui a encore pratiqué du beau football, en vain. Le réalisme des Ivoiriens a fait la différence au cours de trois moments importants dans ce type de confrontation à élimination directe. Le but algérien inscrit en seconde période de jeu, cinq minutes seulement après la pause, par Hilal Soudani, une égalisation algérienne qui aurait pu être suivie, 15 minutes plus tard, par un deuxième but des Verts, par ce même Soudani.
En effet, la reprise instantanée sur l'essai effectué par Brahimi, a malheureusement été miraculeusement stoppé pratiquement sur sa ligne de but par le portier de la Côte d'Ivoire. C'était finalement le véritable moment clé d'un match qui allait par la suite, totalement prendre de revers l'EN, avec au final deux autres buts ivoiriens, marqués contre le cours du jeu.
Les erreurs d'appréciation commises par la défense algérienne, et qui ont permis notamment à ce diable de Bonny de marquer à deux reprises de la tête, ont malheureusement lourdement pénalisé les efforts fournis par l'EN, sur une pelouse sérieusement dégradée auparavant par la rencontre Ghana-Guinée. Les dieux du stade de Malabo n'étaient pas du tout cette fois du côté des Verts, mais bien en faveur d'un adversaire ivoirien terriblement efficace, et surtout sans état d'âme.
Le plan de bataille mis en place par Hervé Renard n'avait absolument rien d'ingénieux, mais l'ex-sélectionneur de la Zambie, a fini par avoir le dernier mot, même si l'art et la manière étaient plutôt du côté Algérien.
Christian Gourcuff a certainement appris à ses dépens tous les aléas qui caractérisent souvent une phase finale de coupe d'Afrique. Et celle à laquelle viennent de prendre part les Verts, a malheureusement confirmé ce que tout un peuple appréhendait énormément. Cette Can 2015 avait été bel et bien «faussée» au départ, avant même le début de son déroulement. Cette 30e CAN toujours en cours en Guinée équatoriale jusqu'au 8 de ce mois, est un véritable bide, et que les Verts ont quittée à leur tour, avec une légitime et profonde rage dans le coeur, et surtout le sentiment légitime d'être passés à côté de quelque chose de très important. Les éternels aléas du football africain, version CAF, ont encore eu raison des Fennecs. Un favori en puissance qui rentre de nouveau bredouille au pays, mais avec cette fois le sentiment du devoir accompli. La CAN 2015 n'est pas une fin en soi, mais certainement un cap important que les Verts auraient bien voulu franchir.
Le foot africain est ainsi fait de paradoxes que seuls certains «sorciers» du continent noir maitrisent. Après la Tunisie, l'Algérie a eu droit à un traitement très spécial, faute d'avoir manqué de réalisme au moment opportun, avant-hier soir à Malabo.

avis des coachs
Renard: «Nous avons battu la meilleure équipe du tournoi»
Le sélectionneur de l'équipe ivoirienne, Hervé Renard, a estimé que la Côte d'Ivoire a battu une sélection d'Algérie (3-1), qui «reste la meilleure du tournoi», aux quarts de finale de la CAN 2015. «Ce soir, nous avons battu la meilleure équipe de ce tournoi. Il fallait rester lucides, bien organisés, et commettre moins de fautes. Nous avons eu une période de flottement juste après le but encaissé, où je m'attelais à organiser mon équipe. Quand on possède des joueurs de la trempe de Bony et de Gervinho, offensivement on aura toujours l'opportunité de faire la différence», a affirmé le coach des Eléphants lors de la conférence de presse, tenue à l'issue de la partie.
«Au niveau du jeu, et dans la maîtrise du ballon, l'Algérie a été au-dessus de nous. C'était volontaire de notre part d'attendre cette équipe algérienne, pour ensuite la contrer par Gradel et Gervinho, avec l'appui de Bony. Après, il va falloir choisir la tactique qui sera la meilleure face à une équipe qui est très performante au jeu au sol», a ajouté Renard, champion d'Afrique avec la Zambie en 2012, soulignant que «l'Algérie n'a pas été performante aux coups de pied arrêtés».
Evoquant le match des demi-finales qui va mettre aux prises son équipe à la surprenante sélection de la RD Congo, Hervé Renard s'en méfie. «J'aurais aimé rencontrer le Congo et Claude Le Roy, mais on a hérité de la RD Congo, un adversaire qu'on a déjà rencontré lors de la campagne qualificative, et contre qui nous avons beaucoup souffert. La RD Congo est à prendre très au sérieux.» Le match Côte d'Ivoire-RD Congo se jouera mercredi prochain à Bata, alors que l'autre demi-finale opposera la Guinée équatoriale au Ghana, jeudi à Malabo.

Gourcuff: «Je reste si les responsables le veulent, sinon je partirai»
Le sélectionneur de l'Equipe nationale, Christian Gourcuff, a qualifié de «cruelle» l'élimination de l'Algérie à Malabo face à la Côte d'Ivoire (1-3). «Ce n'est pas la meilleure équipe qui a gagné ce soir. Sur le plan du jeu et de la volonté, y a rien à reprocher à l'équipe, même s'il y a eu un problème d'efficacité, avec peu d'occasions. Pour moi il s'agit d'une élimination cruelle», a affirmé le coach des Verts lors d'une conférence de presse, tenue à l'issue de la partie, estimant que les Verts «ne méritaient pas cette élimination». «Le deuxième but nous a fait mal, au moment où nous voulions prendre l'ascendant. L'adversaire n'était pas facile pour nous. Le football est une question d'efficacité. C'est dommage qu'on n'ait pu concrétiser les occasions procurées», a-t-il regretté. Et d'enchaîner: «C'est des choses qui peuvent arriver, face à une équipe ivoirienne de haut standing. Voir la manière avec laquelle nous avons dominé la Côte d'Ivoire, ça laisse quand même beaucoup d'espoir.» Appelé à dresser le bilan de la participation algérienne lors de cette 30e CAN, le technicien breton s'est dit «déçu» sur le plan de jeu. «Sur l'ensemble de cette CAN, ça été un peu décevant sur le plan du rythme de jeu pour créer des décalages importants», a-t-il conclu. Par ailleurs, le sélectionneur national a indiqué que son avenir ne dépendait pas de lui, après l'élimination des Verts. «En ce qui me concerne, l'aspect contractuel n'est pas important. Si les responsables veulent que je continue à travailler, y a pas de soucis, je suis prêt à rester. Si ça ne serait pas le cas, y a aucun problème, je partirai», a affirmé le coach des Verts lors de la conférence de presse d'après-match.
L'expression

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