jeudi 11 décembre 2014

Newsletter de la Banque mondiale : La lettre d’Al-Djazaïr



Le groupe de la Banque mondiale(BM) vient d’éditer le 4e numéro de sa newsletter appelée La lettre d’Al Djazaïr. L’éditorial de ce 4e numéro est consacré au phénomène de la bureaucratie qui s’est métastasée au point de toucher le secteur privé. “Les efforts qui sont faits se doivent d’être reconnus et même salués, mais il se doit aussi à la vérité de reconnaître que le phénomène de bureaucratie qui confine parfois à la torpeur, au flegme et à la pusillanimité, n’est pas l’apanage des seules administrations publiques”, écrit le représentant résident du bureau d'Alger, Emmanuel Noblissime Ngankam. Par ailleurs, on trouve dans cette dernière édition de l’année un article sur la réaction qu’a suscitée le rapport Doing Business. Ce rapport met l’Algérie à la 154e position dans le monde en matière d’environnement des affaires. Sous le titre “Rapport Doing Business : quelles leçons pour l’Algérie?”, l’article indique que depuis la publication officielle du rapport Doing Business 2015, le débat “enfle tant au plan international que dans les pays, au risque de tourner parfois à la polémique ou tout simplement au procès du groupe de la Banque mondiale”. Le représentant de la Banque mondiale relève que le rapport “n’a pas dévié de l’esprit de base qui est de mesurer les réglementations favorables ou défavorables à l’acte d’entreprendre dans 189 pays à travers le monde sur la base de 10 indicateurs”.  Le rédacteur de l’article pense que la première des leçons consiste en “la mise en œuvre effective des réformes annoncées. Il est indéniable que les autorités algériennes au plus haut niveau affichent une réelle volonté de faire de l’entreprise le véritable moteur de la croissance et du développement. Mais les intentions affirmées et la volonté déclamée devraient davantage se traduire dans les faits”.  Invité de La lettre d'Al-Djazaïr, le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb, a expliqué cette réaction par “plutôt de la frustration, non pas parce que nous n’avons pas été bien classés, mais du fait que les mesures portées dans les recours introduits avant la parution du classement n’aient pas été considérées à leur juste valeur”.  Il a précisé qu’un nouveau code des investissements plus attractif “a été élaboré à travers l’harmonisation de ses dispositions et l’apurement des aspects induisant à des interprétations qui pouvaient repousser les investisseurs étrangers, telle la règle 51-49%”.
LIBERTÉ

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