mardi 23 décembre 2014

APRÈS AVOIR PERDU PRÈS DE 50% LES PRIX DU PÉTROLE REBONDISSENT : La fin du cauchemar?

La fin du cauchemar?
 
Un début d'éclaircie pour l'Algérie qui risque de souffrir à moyen terme dans le cas où la dégringolade des cours de l'or noir se poursuivrait.
Simple accalmie ou fin de la tempête qui a soufflé sur les économies des pays producteurs de pétrole? Les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole ont subi de plein fouet les secousses qui ont ébranlé les marchés pétroliers au point où certains d'entre eux ont pris des décisions radicales pour limiter la casse.
Le président du Venezuela avait décidé le 28 novembre dernier de recourir à des coupes budgétaires après que l'Opep ait renoncé à réduire sa production.
Une décision qui s'est accompagnée par un effondrement des cours du brut. Nicolas Maduro avait également demandé de «procéder à un examen des traitements et salaires de tous les employés des ministères, des entreprises publiques, à commencer par le président» tout en soulignant qu'il en attendait «une proposition de réduction substantielle des salaires et traitements de la haute direction, des ministres et ministres délégués, des présidents et vice-présidents des entreprises d'Etat».
L'Algérie après avoir de son côté «feint» d'ignorer les répercussions de la chute des prix du baril sur son économie a fini par reconnaître que le feu était à ses portes sans prendre de décisions spectaculaires qui auraient remis en cause ses projets ou sa politique d'augmentation des salaires en maintenant l'abrogation de l'article 87 bis du Code du travail dont l'application doit se traduire par une amélioration des revenus des travailleurs. Une dépense supplémentaire que doit supporter le Trésor public qui a été estimée à une» dizaine de milliards de dollars par les experts. Une addition salée en ces temps de vaches maigres.
«Si l'Algérie a su, jusque-là, faire face au choc induit par la baisse du prix du pétrole, il n'en demeure pas moins que les équilibres financiers du pays pourraient être affectés si les cours se maintiennent au même niveau», avait déclaré le gouverneur de la Banque d'Algérie; Mohamed Laksaci, le 15 décembre dernier, devant les députés. Après avoir perdu près de 50%, les prix du pétrole ont rebondi. Vendredi en fin d'échanges européens, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 60,51 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,24 dollar par rapport à la clôture de jeudi.
Le prix du baril de «Light Sweet Crude» (WTI) pour livraison en janvier, a pris de son côté 2,41 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) pour s'établir à 56,52 dollars, effaçant totalement sa chute de la veille à des niveaux de clôture sans précédent depuis début mai 2009.
Un début d'éclaircie pour l'Algérie qui risque de souffrir à moyen terme dans le cas où la dégringolade des cours de l'or noir se poursuivrait. Est-ce pour autant la fin du cauchemar? Qu'en pensent les experts?
«Les prix du pétrole ont continué de trouver du soutien, cependant au vu de la baisse soutenue depuis leurs plus hauts niveaux de la mi-juin, il reste à voir si ce sursaut n'est pas juste un rebond technique à l'approche des fêtes, alors que les opérateurs de marchés ferment leurs positions», s'est interrogé Chris Beauchamp analyste chez IG.
«Nous avons noté que les coupes budgétaires aux États-Unis devraient avoir un impact sur la production de pétrole à partir du deuxième semestre 2015. Nous estimons que la croissance de la production américaine va ralentir à partir de la deuxième moitié de l'année», ont noté les analystes de Morgan Stanley. Si ces observations se confirmaient, le pétrole n'aura pas fini de broyer du noir avant l'été 2015.
L'expression

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