vendredi 28 novembre 2014

SELLAL À LA CLÔTURE DE LA CONFÉRENCE NATIONALE DE LA JEUNESSE : "Il faut écouter les jeunes"

Les jeunes constituent la base de tout progrès et du développement national

Des dizaines de recommandations qui ont été mises sur la table des pouvoirs publics concernés devront attendre les textes d'application sur le terrain.
Clôturant la Conférence nationale socio-économique de la jeunesse avec une note d'optimisme pour l'avenir, le Premier ministre Abdelmalek Sellal, a salué l'organisation de cette première rencontre du genre, tout en recommandant de rester à l'écoute des préoccupations des jeunes, qui constitue la base de tout progrès et du développement national.
Les jeunes sont en retard en termes de recommandations. Ils avaient tout le temps de préparer les documents, mais le retard est devenu une habitude ou presque une culture au quotidien dans certaines situations que l'on ne peut éviter. Revenant à la question des recommandations qui n'ont été rendues publiques qu'à la fin de la journée d'hier, on a consacré des dizaines de recommandations au niveau des quatre ateliers, tout en insistant sur la nécessité de la création d'un comité de suivi des recommandations, afin d'éviter les erreurs qui ont été commises par le passé, à savoir le manque d'application.
Entre autres, on note la création des chaînes de télévision pour les jeunes, afin de prendre en charge les préoccupations de cette catégorie de la population, tout en revenant sur les mouvements de protestation publics qui ne cessent d'envahir la rue, pour exprimer leur ras-le-bol.
Répondant à la question du développement des TIC qui constitue l'apanage de toute la jeunesse algérienne, des cadres du ministère n'ont pas manqué de revenir sur l'importance du projet numérique. M. S. spécialiste dans le domaine résume le tout en une phrase «l'utilisation des TIC permet le développement de l'autonomie de l'individu et de l'entreprise de manière générale», selon ce cadre qui a requis l'anonymat.
De son côté, M Hocini, ajoute «il est plus que temps d'encourager les jeunes à travailler et s'investir dans le domaine du numérique, qui apporte une forte valeur ajoutée à l'économie et à la réussite dans tous les domaines», dira-t-il. Des chercheurs du Centre de recherches en économie pour le développement (Cread) n'ont pas manqué de relever le manque d'académiciens qui pourraient apporter un regard critique et approfondi. Mme Guedjali Assia souligne que «la conférence aborde des thématiques très pertinentes se rapportant à la jeunesse.
Néanmoins des actions concrètes en termes de politique doivent être établies rapidement». Des responsable des organismes d'Etat, n'ont pas manqué de relever les insuffisances. «L'initiative est prise au sommet de l'Etat. Mais, le plus important c'est le résultat que l'on escompte à la base. Pour ce faire, il faut bien mettre en place les mécanismes, afin d'atteindre l'objectif», dira Mohamed G, jeune directeur de la jeunesse et des sports d'une wilaya à l'est du pays, avant d'ajouter que dans l'incapacité de lancer des initiatives au niveau local, «je me retrouve dans l'obligation d'exécuter les recommandations du haut de la pyramide».
L'expression

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