jeudi 11 septembre 2014

Le montant pour la période 2014-2017 est compris entre 121 millions et 148 millions d’euros : L’aide de l’UE à l’Algérie pour financer trois secteurs

Après avoir consulté les pays partenaires, les États membres de l’UE et le Parlement européen, la Commission européenne a adopté des décisions prévoyant l’octroi d’une aide financière importante aux partenaires du voisinage de l’Union européenne (UE) pour les années à venir. Ont ainsi été adoptés des documents de programmation pour l’Algérie, l’Arménie, l’Azerbaïdjan, le Belarus, la Jordanie, le Liban, la Libye, le Maroc et la Tunisie, ainsi que des programmes de coopération avec le sud et l’est du voisinage et entre l’UE et l’ensemble des pays du voisinage.
Le soutien financier octroyé au titre de ces programmes dépasse les 5,5 milliards d’euros. Pour l’Algérie, le montant indicatif de l’aide pour la période 2014-2017 est compris entre 121 millions et 148 millions d’euros. Cette enveloppe permettra de financer les trois secteurs d’intervention prioritaires : la réforme de la justice et le renforcement de la participation des citoyens à la vie publique, la réforme du marché du travail et la création d’emplois et le soutien à la gestion et à la diversification de l’économie (30% à titre indicatif). “Les relations de l’UE avec les pays du voisinage ont toujours figuré au rang de mes priorités. Des liens étroits nous unissent à ces pays et nous avons ainsi un rôle important à jouer en les aidant à gérer les défis politiques et économiques auxquels ils sont confrontés. Nous nous sommes engagés à les accompagner dans leur transition vers la paix, la démocratie et le développement socioéconomique”, a déclaré Catherine Ashton, la haute représentante de l’UE. Štefan Füle, commissaire européen en charge de l’élargissement et de la politique de voisinage, a indiqué que “notre ambition et notre engagement à mener à bien ces réformes orienteront l’aide financière massive octroyée par l’UE à ses voisins dans les années à venir. Les priorités, en termes de financement, ont été définies en dialogue étroit avec nos partenaires, un dialogue qui associe tous les acteurs concernés dans un esprit de partenariat et d’appropriation. Ce financement les aidera à relever les grands défis auxquels leurs sociétés doivent faire face”. La Commission européenne a souligné, dans un communiqué, que les priorités de la programmation ont été établies en étroite coopération avec les autorités nationales des pays partenaires, la société civile et d’autres parties prenantes concernées, et en coordination avec les États membres de l’UE.
Elles concordent aussi parfaitement avec les documents fixant les priorités d’action qui ont été établies d'un commun accord entre l’UE et les pays partenaires, tels que les plans d’action et les autres documents approuvés conjointement.
Elles ont également fait l’objet d’un dialogue stratégique sur la programmation avec le Parlement européen. L’UE et l’Algérie sont liées par un accord d’association signé en 2002 et entré en vigueur en 2005.
En décembre 2011, l’Algérie a officiellement fait part de sa volonté d’entamer des pourparlers exploratoires concernant l’élaboration d’un plan d’action dans le cadre de la politique européenne de voisinage renouvelée.
En 2013, l’UE a lancé deux nouveaux programmes visant à soutenir le développement socioéconomique, agricole et rural dans les zones défavorisées du pays, pour un montant total de 50 millions d’euros.
De même, les conventions de financement de quatre programmes antérieurs dans le cadre du programme indicatif national pour la période 2011-2013 dans les domaines de la pêche, de l’environnement, de la gouvernance et de l’appui à l’accord d’association ont été signées en décembre 2013.
Liberté

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