jeudi 28 août 2014

L’avis des économistes

Slim Othmani, président du Cercle de réflexion autour de l’entreprise (Care), a déclaré que l’organisation a déjà formulé des propositions sur les enjeux de développement dans le pays auxquels le programme devrait s’intéresser, y compris dans les infrastructures et le développement social. Mais pour que ce programme réussisse, le président du Care pense que le patronat devrait être associé à son élaboration. Il insiste aussi sur l’opportunité de ce dialogue et souligne que le manque de concertation sur les orientations économiques fait courir au pays le risque « d’aller vers des impasses ». Pour Mustapha Mékidèche, consultant en économie, le programme va être l’objet de consultations avec les partenaires sociaux « même si le mode opératoire n’est pas encore défini ». Il note que l’orientation du programme sera axée sur la diversification de l’économie et que parmi ses priorités devrait figurer l’investissement dans l’agroalimentaire, tout en appelant à la poursuite des investissements dans les grands travaux comme dans la construction des autoroutes et des barrages. Toutefois, il met en garde contre la répétition des erreurs commises lors de l’exécution des programmes précédents, ce qui a abouti à des surcoûts et à des retards dans la réalisation. Quant à Kamal Rézig, économiste et enseignant à l’université de Blida, il propose d’axer l’effort d’investissement à l’horizon 2019 sur le tourisme mais aussi l’industrie, dans toutes les filières, comme l’agroalimentaire et la pharmacie. Selon Abdelhamid Mezaâche, expert en économie, il faut s’attendre à ce que le plan quinquennal poursuive son orientation d’investissement dans trois gros secteurs que sont les infrastructures et les travaux publics, l’industrie ainsi que le développement social dans les domaines de la santé et de l’éducation.
L'HORIZON

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