mardi 27 mai 2014

Les travaux de la 17e conférence ministérielle des Non-alignés s’ouvrent à Alger au niveau des hauts fonctionnaires

Les travaux de la 17e conférence ministérielle des Non-alignés s’ouvrent à Alger au niveau des hauts fonctionnaires

Les travaux de la 17e conférence ministérielle du mouvement des Non-alignés (MNA) s'ouvrent lundi au Palais des Nations à Alger au niveau des hauts fonctionnaires.
Les hauts fonctionnaires, qui sont les ambassadeurs, directeurs généraux et experts se réunissent durant deux jours successifs dans le cadre des deux commissions, une commission politique et une commission économique, pour préparer les textes, les documents et les décisions qui seront présentées à la Conférence ministérielle", placée sous le thème "Une solidarité renforcée pour la paix et la prospérité".
Les participants à cette conférence qui intervient dans un contexte politique mondial compliqué, vont aborder lors des réunions plusieurs questions d'actualité dont le terrorisme et le crime transfrontalier, le phénomène de l'armement, l'immigration clandestine et, aussi, le phénomène de l'islamophobie en Europe.
A la veille de la tenue de la conférence ministérielle du MNA en préparation du prochain sommet du mouvement qui aura lieu à Caracas (Venezuela) en 2015, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a relevé l'importance de la réunion d'Alger qui constitue, a-t-il souligné, "un grand événement non seulement pour l'Algérie mais aussi pour l'ensemble de la communauté internationale".
Le Mouvement des non-alignés (MNA), la plus forte concentration de pays (près de 120 Etats) après les Nations unies aujourd'hui, a vu le jour du temps de la guerre froide, dans un contexte international marqué par une vague sans précédent de luttes pour l'indépendance des peuples colonisés.
Créé officiellement en 1961 à Belgrade, le mouvement s'est voulu dès sa naissance un forum d'expression, de revendication et de solidarité entre les peuples.
Le MNA a souvent souligné la nécessité de la préservation de la paix et de la sécurité dans le monde et dans l'instauration de relations internationales équilibrées et justes et ce à travers notamment le renforcement du rôle des Nations unies, une question qui sera aussi au centre des travaux de la 17e conférence ministérielle du Mouvement.
A ce propos, M. Lamamra a indiqué dimanche que les discussions sur l'élargissement et la réforme du Conseil de sécurité onusien "ne doivent pas se limiter" à la question d'augmentation des membres. Selon lui, il y a d'autres dimensions, comme l'idée du contrôle politique que l'Assemblée générale de l'ONU, instance démocratique par excellence, devrait pouvoir exercer sur le Conseil de sécurité onusien, et sur les actes de ce dernier".

APS

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