mercredi 4 décembre 2013

ELLE DÉBLOQUE UN BUDGET DE 34 MILLIONS D'EUROS POUR L'ALGÉRIE : L'UE s'implique dans l'environnement

 
L'attribution des fonds interviendra en dernier lieu, soit après la réalisation des objectifs du programme Papse.

L'Union européenne multiplie ses actions de coopération en Algérie. En vue de contribuer à l'efficacité de la politique d'environnement, un nouveau programme est lancé avec le département de Mme Dalila Boudjema. L'UE apporte une aide financière de 34 millions d'euros pour ce programme qui consiste à développer de nouveaux mécanismes de protection de l'environnement. Intervenant lors d'un séminaire consacré justement à la présentation du Programme d'appui à la politique sectorielle de l'environnement (Papse), le directeur de ce programme, Mohamed Chaïb Aïssaoui a précisé qu'il consiste à apporter une aide technique et financière en matière de protection de l'environnement. «Ce partenariat UE-Algérie servira à accompagner la mise en oeuvre des stratégies algériennes de protection de l'environnement en mettant l'accent sur les capacités d'analyse et de suivi des différentes institutions, la transparence financière et la gestion des ressources budgétaires à la disposition du secteur, ainsi que sur la sensibilisation des populations sur les questions environnementales», a-t-il ajouté.
De son côté, le Premier conseil, chef des opérations de coopération de l'UE à Alger, Paulo Martin a déclaré, de son côté, que ce programme vise à renforcer la coopération sectorielle en ce qui concerne l'environnement et le changement climatique et accompagner les réformes que l'Algérie a entamées dans le secteur de manière générale. Selon lui, ce programme sera mis en oeuvre par le biais de deux instruments de coopération différents, à savoir l'appui budgétaire et l'assistance technique.
L'UE s'engage, d'une part, à apporter une aide technique, et d'autre part, à financer la réalisation de ce programme. Le montant de 34 millions d'euros sera réparti en deux, soit 24 millions d'euros seront octroyés au département de l'environnement et une aide de 10 millions sera destinée à l'accompagnement et à la formation pour atteindre les objectifs tracés par ce programme.
Or, cette fois-ci, l'UE a trouvé une meilleure approche pour assurer une bonne gestion des budgets. L'attribution des fonds interviendra en dernier lieu, soit après la réalisation des objectifs du programme. «Le décaissement se fait au fur et à mesure de la réalisation des indicateurs», a expliqué Mme Sylvia Favret, membre de la délégation de l'UE à Alger.
Pour simplifier les choses, Aïssaoui a indiqué qu'en premier lieu la réalisation des indicateurs de ce programme qui sont au nombre de 24 sera financée par le département de l'environnement, lequel sera remboursé par l'UE en fonction de la concrétisation des indicateurs.
Ces indicateurs portent, entre autre, sur l'élaboration d'une carte des zones vulnérables, sur la gestion des déchets, la création des aires marines, la publication d'un atlas sur la biodiversité. Ce programme concerne le littoral du centre du pays de Tipasa passant par Alger, Boumerdès jusqu'à Blida.
Les intervenants ont relevé que la dimension transversale de l'environnement et l'approche intégrée du programme nécessitent l'implication d'autres parties, à savoir le ministère de l'Industrie, des communes, des sociétés publiques et privées de gestion de déchets, des industries et du secteur associatif.

L'EXPRESSION

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