mardi 31 décembre 2013

DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL : L'Algérie dragon de l'Afrique

Tous les voyants sont au vert dans un pays qui dispose d'un potentiel qui «existe et qui existera».

L'Afrique du Nord, dont l'Algérie, aura remarquablement résisté à la crise mondiale de 2009 qui aura laissé de lourdes séquelles sur le continent européen. Cet indice a alerté les observateurs internationaux et autres organismes spécialisés, comme le Pnud (Nations unies). Cette montée en puissance de l'économie algérienne est étayée par des paramètres puissants tel l'investissement direct étranger ou l'investissement local, mais aussi le niveau d'endettement.
Ainsi, tous les voyants sont au vert, affirme-t-on, au moment où les investisseurs étrangers se bousculent au portillon, avec comme exemple édifiant l'installation de l'usine Renault à Oued Tlélat, à Oran. C'est là une première en matière de placement direct étranger; un événement d'ailleurs salué par le Français (Medef) et les autorités algériennes. Il témoigne de la volonté politique affirmée des autorités algériennes d'assainir le climat des affaires ainsi que l'enthousiasme des entreprises françaises à investir sur le sol algérien.
En effet, côté français l'on mise plus que jamais sur l'Algérie, un pays que l'on juge de politiquement stable et jouissant de ressources sans cesse prometteuses, avec à la clé des indicateurs macroéconomiques encourageants. Notamment un niveau d'endettement qui ferait pâlir d'envie bien des pays voisins.
Finalement, le produit intérieur brut, la valeur ajoutée industrielle mesurant la capacité de transformation manufacturière et le niveau d'endettement constituent autant d'éléments de mesure de la bonne santé de l'économie d'un pays.
Certes, d'autres points-clés tels les exportations hors hydrocarbures, le revenu par habitant restent encore à parfaire, signalent d'autres parties. Toutefois et en dépit de ces réserves émises, l'Algérie parvient à s'adjuger un bon classement économique. Elle figure en pole position en termes de dette calculée à 2% du PIB, au 4e rang avec un PIB de 207,79 millions de dollars et au 9e rang avec 5 432 dollars PIB/ habitant.
Ce sont là des éléments de lecture qui laissent entrevoir de bonnes perspectives en Algérie laquelle détient un réel potentiel qui «existe et qui existera». Comme l'avait rappelé à juste titre le directeur général adjoint de GDF Suez, à l'occasion de la toute récente visite à Paris, de Amara Benyounès, ministre du Développement industriel et de la Promotion de l'investissement.
«La croissance et les besoins y sont considérables et nous voulons y participer. Pour les entreprises, l'essentiel est de disposer d'un bon climat des affaires, qui soit favorable aux investissements à long terme», a-t-il expliqué, signalant avoir reçu le message «très clair» de M.Benyounès assurant que son ministère et l'ensemble des autorités algériennes «travaillaient à toujours améliorer le climat des affaires de façon à favoriser l'investissement et les partenariats». Cette remarquable performance du développement socioéconomique de l'Algérie est à inscrire dans le contexte africain, très encourageant.
Le continent connaît une croissance tous azimuts et maintient une vitesse de croisière adéquate en termes d'essor, déjà située à 5,5% en 2013 ce développement devrait s'établir autour de 5,9% au cours de 2014, soit des résultats que seule l'Asie peut égaler au niveau mondial, révèle-t-on.
La montée des prix des matières premières permettrait à l'Afrique subsaharienne d'effectuer un bond de croissance de plus de 6% en 2014, alors que l'Afrique du Nord progresserait de 4,7%.

L'expression

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