mercredi 18 décembre 2013

Abdelmalek Sellal et Jean-Marc Ayrault l’ont réaffirmé hier : Alger et Paris se félicitent des résultats de leur partenariat



De «très bons résultats» et de «véritables avancées». Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et son homologue français, Jean-Marc Ayrault, qui ont présidé, hier à Alger, le premier Comité intergouvernemental de haut niveau (CIHN), n’ont pas tari d’éloges sur «la qualité des relations économiques entre les deux pays».
Des relations appelées, selon les deux responsables, à se renforcer «pour le bien des deux pays». Intervenant lors d’une conférence de presse conjointe, les deux Premiers ministres affichent, en effet, la volonté des deux pays de continuer sur la même dynamique enclenchée depuis la visite en Algérie du président français, François Hollande. «Nous avons évalué l’ensemble de la coopération bilatérale. Nous avons abouti à de très bons résultats qui nous permettent de ressouder davantage nos relations. Nous sommes très satisfaits», explique d’emblée Abdelmalek Sellal. Jean-Marc Ayrault appuie : «Nous avons réalisé de véritables avancées.» «La France a exprimé le vœu d’ouvrir un nouvel âge d’amitié entre l’Algérie et la France.
Nous souhaitons un partenariat gagnant-gagnant», explique-t-il, en rappelant les dispositions de la Déclaration d’Alger de décembre 2012. Le premier responsable du gouvernement français insiste, dans ce sens, sur la nécessité de renforcer cette «relation de confiance qui commence à se dessiner depuis une année». «Les relations de confiance, tissées depuis un an entre l’Algérie et la France, nous permettent d’ouvrir de nouvelles perspectives, dans un climat apaisé, pour un partenariat ambitieux, d’égal à égal et à la hauteur des liens unissant nos deux pays et nos deux peuples», ajoute-t-il. Rappelant les projets réalisés par les entreprises françaises en Algérie, notamment Renault et Lafarge, M. Ayrault estime que cela donnera un nouveau souffle au partenariat économique entre les deux pays. «Nous sommes totalement mobilisés pour que cette nouvelle étape de l’histoire des deux pays prenne son essor», assure-t-il.

«Nous avons besoin de la France»

M. Sellal abonde, pour sa part, dans le même sens. Selon lui, sur le plan politique, les deux pays sont sur la même position, «sur le plan sécuritaire également», enchaîne-t-il. Ce faisant, il rappelle les décisions prises par le gouvernement de reconstruire le tissu industriel national. Pour cela, dit-il, «l’Algérie a besoin de la France». «Nous avons besoin de la France et la France a besoin de nous», précise-t-il. Dans ce sens, Abdelmalek Sellal souligne l’exemple de l’usine de construction automobile devant être réalisée par Renault à Oran. Autour de ce projet qui permettra «de réaliser la première voiture made in Algeria», il y a une autre industrie : celle de la pièce détachées et de la sous-traitance. «Cela permet de préserver des emplois en France et d’en créer en Algérie», ajoute-t-il, en mettant en exergue «l’évolution appréciable» des projets d’investissement communs lancés par l’Algérie et la France.
«Sur le plan économique, les projets que nous avons lancés ensemble connaissent une appréciable évolution. A brève échéance, permettez-moi de vous dire que nous célébrerons ensemble la première voiture Renault made in Algeria», promet-il.  Après la réunion du Comité intergouvernemental de haut niveau, les deux Premiers ministres se sont rendus à l’hôtel El Aurassi pour assister à la rencontre économique organisée par le Forum des chefs d’entreprises (FCE) et l’organisation patronale française Medef International. Abdelmalek Sellal et son invité devront se rendre aujourd’hui à Oran pour visiter les projets Renault et Lafarge, avant de monter dans le tramway de la ville, réalisé et géré par deux entreprises françaises. 

EL WATAN

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